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Madmoizelle.com est un site internet et un magazine numérique fondé en 2005 en France. La ligne éditoriale est féministe, et s’adresse essentiellement aux femmes de 15 à 30 ans.

À en croire le menu du site, on y trouve des articles dédiés à la beauté, à la mode, des sujets de sociétés, ainsi que les sections Jobs et études, Lifestyle, Pop culture, Témoignages, Guides d’achats et Tests.
Je ne suis pas un spécialiste des magazines destinés à la gent féminine, alors je ne pourrai pas vous dire si celui-ci est particulièrement original, mais ce qui m’amène à vous en parler aujourd’hui, c’est son menu sexo, et en particulier les articles consacrés au BDSM. Car depuis quelques années, il m’arrive de tomber dessus en faisant des recherches, et j’ai souvent remarqué la qualité de leurs contenus. Je trouve que les thèmes sont bien traités, avec une certaine retenue, mais sans tabous, et je trouve qu’ils présentent le BDSM d’une façon objective.

En réalité, dans les articles dont je vous parle, on retrouve les mêmes sujets que dans tous les autres menus, mais via le prisme du BDSM, parfois évoqué en filigrane.

Par exemple, les sujets actuellement affichés sont :

– Un sujet de société :  » Pas de fetish à la pride » : l’éternel débat du cuir et du latex dans les marches LGBTI+
– Pop culture : « C’était le bordel en permanence » : Dakota Johnson dévoile le chaos du tournage de Cinquante Nuances…
– Politique : Dis-moi pour qui tu votes, je te dirai comment tu baises : politique et sexualité sont-elles liées ?
– Actu sexe : « Je veux qu’Oscar Isaac me crache au visage » ou comment le spit kink sort de l’ombre
– Sexo : Le BDSM vous titille ? Voici quelques essentiels pour bien commencer les petites fessées
– Tendances mode : Les stars en latex et cagoules sont-elles maboules ? Pourquoi le fetishwear envahit la mode.
– Quizz et tests de personnalité : À quel point êtes-vous kinky au lit ?
– Body positive : Comment une séance de BDSM m’a aidée à niquer mes complexes.

Et il y a aussi :
– Témoignages : Je suis dominatrice professionnelle, un métier… plein de paradoxes.

Celui-ci je le mets à part parce que je l’ai lu entièrement, et je l’ai trouvé très intéressant.
Comme son titre l’indique, il s’agit de l’interview d’une femme dominante, qui a fait de sa nature une de ses sources de revenus. L’article contribue à faire la lumière sur bien des choses, il casse des représentations malsaines que peuvent se faire les gens qui associent ce genre d’activités à de la prostitution. Et je dis cela en précisant que je n’ai rien contre la prostitution, mais mon avis sur ce sujet sera l’objet d’un autre article.

D’abord, cette femme n’est pas que dominatrice professionnelle, elle est aussi sexologue, artiste plasticienne, et auteure. Ce qui bat en brèche l’idée qu’elle aurait pu devenir dominatrice parce qu’elle n’était pas capable de faire autre chose. D’ailleurs, ce genre d’idées reçues n’est pas spécifique à ce type de métier. J’ai le même problème. Je tombe parfois sur ces gens qui pensent que je m’occupe d’enfants parce que, supposément, je ne serais bon qu’à changer leurs couches. Ils ne le disent pas, mais ça se voit sur leur visage comme si c’était écrit sur leur front. Pourtant, j’ai fait des études supérieures, j’ai été chef d’entreprise et employeur, et si j’avais persévéré, je serais probablement millionnaire aujourd’hui. Mais je n’aime pas l’argent, alors que j’aime les enfants.
Cet article sur cette femme dominatrice montre bien qu’elle n’a pas fait ce choix de vie par intérêt, l’argent était une conséquence, c’est tout.

Par ailleurs, l’article montre également que cette Maîtresse Maylis a abordé le BDSM comme une façon de faire une thérapie. Elle a découvert la domination féminine comme un moyen de rééquilibrer ses rapports avec les hommes :
Je me sentais objet du désir des hommes, j’avais souvent la sensation de devoir l’assouvir pour payer le fait de l’avoir suscité. (…) je crois que je sentais confusément qu’il me fallait reprendre le pouvoir sur mon intégrité physique et psychique dans les relations avec eux. (…) Susciter le désir des hommes, même si j’en avais souvent souffert, jusqu’ici, je savais le faire. Il suffisait que je découvre que je n’étais pas obligée de l’assouvir pour changer la donne.

Ce que je viens de dire de cet article ne correspond qu’aux premiers paragraphes. La suite, plus intéressante encore, dresse un portrait objectif de cette activité de dominatrice professionnelle, et des paradoxes qui en découlent pour cette féministe intelligente.

Je vous conseille donc de profiter des articles de ce magazine, qui contribuent grandement à donner une vision raisonnable et positive du BDSM, qui souffre souvent d’une image déformée et pervertie de la réalité, du fait de la mise en avant de ses aspects les plus extrêmes par les médias, et donc les plus complexes à appréhender.

Liens

– Page Wikipedia du magazine : https://fr.wikipedia.org/wiki/Madmoizelle
– Lien vers le site et la rubrique particulière : https://www.madmoizelle.com/motsclefs/bdsm

Notre site : https://stevehaldeman.com/

Notre histoire :La série « Maître et soumise, leur histoire » est un double roman BDSM, raconté pour l’un du point de vue du maître, et pour l’autre du point de vue de la soumise. Elle se compose de 4 tomes dont 2 sont déjà parus :

Ma soumise, mon amour, Tome 1 (septembre 2022)
– version e-book : https://www.amazon.fr/dp/B0BDMWCYR6/
– version papier : https://www.amazon.fr/dp/2494242002/

Mon Maître, mon amour, Tome 1 (juin 2023)
– version e-book : https://www.amazon.fr/dp/B0C9H2GYK9/
– version papier : https://www.amazon.fr/dp/2494243009/

Ma soumise, mon amour, T2 sortira en décembre 2023
Mon Maître, mon amour, T2 sortira en juin 2024.

Ils sont également disponibles en version papier et e-book, dans toutes les bonnes librairies (en ligne ou en magasin) avec des couvertures différentes, les originales ayant choqué la morale.