Steve Haldeman

The L word

The L word, une série pour les lesbiennes

Vous pouvez lire l’article, ou le découvrir en version audio avec le lecteur ci-dessous. Il est également disponible en vidéo sur ma chaîne YouTube (lien dans le menu), et prochainement sur toutes les plates-formes de Podcast.

Cet article est une introduction à celui que je publierai ultérieurement, et qui sera intitulé « L’homosexualité vue par un hétérosexuel« .

 

Il y a un an ou deux, je me suis demandé ce qu’il existait comme série ou comme film qui soit adapté aux homosexuels. C’est à dire une œuvre où le personnage principal soit en phase avec les homosexuels, un personnage auquel ils puissent s’identifier.
Je connaissais quelques films, comme Le secret de Brokeback Mountain, ou La naissance des pieuvres, qui a touché un public moins large. Mais ces films-là m’ont laissé sceptique, car le sujet de ces productions tournait justement autour du sujet de l’homosexualité.

C’étaient de bons films, mais il ne s’agissait pas de romance. Il s’agissait avant tout de films qui traitaient du sujet de l’homosexualité, en présentant d’ailleurs les aspects difficiles, les tabous associés, la difficulté que ces gens-là peuvent éprouver à s’assumer dans une société qui n’est pas à leur image.

J’ai un seul souvenir d’un film grand public, avec une grande star, dont le personnage principal soit homosexuel, sans que le sujet du film soit axé sur sa sexualité, C’est Philadelphia, avec Tom Hanks. Mais même celui-ci était en quelque sorte biaisé, car c’était à l’époque où les gays étaient montrés du doigt, quasiment accusés d’avoir propagé le sida.

 

Ce que j’aurais aimé trouver, c’est un film qui parle de sentiments, une jolie romance sympathique, sans prise de tête, comme je peux en trouver autant que j’en veux quand il m’arrive d’avoir envie de me détendre devant une comédie à l’eau de rose.
Je suis hétérosexuel, ce qui signifie que je si je veux regarder un film d’amour, je n’aurais aucun mal à en trouver un, en quelques secondes. Et évidemment, je n’aurais pas à préciser que je veux une histoire d’un couple hétérosexuel, tout bonnement parce que dans les films grand public, il n’existe que ça.

Mais parfois, je me pose des questions. Si un jour ma fille m’annonçait qu’elle est lesbienne, aurait-elle la même possibilité que moi ? Pourrait-elle chercher elle aussi une romance à regarder ?
À l’évidence non, elle ne le pourra pas. D’abord, elle devra préciser comédie romantique lesbienne, et elle aura beaucoup de mal à trouver quelque chose qui ne lui rappellera pas que sa vie est plus dure que celle des autres.

J’ai tout de même cherché, et je suis tombé sur une série américaine : The L word.

 

D’abord, le titre m’a un peu refroidi car il montre qu’il y a tabou. The L word, c’est une façon familière de mentionner le terme Lesbienne (en anglais Lesbian) avec sa première lettre. Ce titre a probablement été choisi pour une autre raison, car c’est aussi une façon marketing de s’assurer que la série sera plus facilement repérée par une audience potentiellement moins large que pour une série non sexuellement orientée. Or quand on fait l’effort de s’adresser à un public moins large, il y a intérêt à faire en sorte que l’œuvre créée rencontrera bien son public.

J’ai regardé le premier épisode, qui ne m’a pas donné envie de voir la suite, parce que c’est une série comme il en existe beaucoup. Je veux dire par là qu’il s’agit de tranches de vie des différents personnages, et que ce n’est pas ce qui m’attire en général.
Mais en quelque sorte, j’ai trouvé cela semblable à beaucoup de séries du même type, comme Beverly hills 90210, ou Desperate housewives. Le thème global est le même. Et c’est précisément pour cette raison qu’elle a retenu mon attention. Elle ne parle pas de sexualité, elle parle d’amour, de liaisons, de séparations, de trahisons, etc. C’est donc une série comme une autre, car si certains sujets abordés sont spécifiques aux lesbiennes, la série ne tourne pas autour de la sexualité à proprement parler. On parle de personnes, de leurs joies, de leurs peurs, de leurs attirances, et évidemment, comme dans toutes les séries, d’amour et de sexe.

Comme je l’ai dit, je n’ai vu que le premier épisode, et il m’a semblé que la qualité de la série n’a rien à envier à d’autres qui ont eu une plus grande audience.
Pour mieux savoir de quoi je parlais, j’ai lu la page Wikipédia qui lui est consacrée, et je me suis aperçu que les différentes saisons amènent des développements scénaristiques éculés. En particulier, ça donne la sensation que toutes les actrices de la série finiront par connaître intimement la plus grande part du casting. De ce point de vue aussi, il n’y a rien de nouveau sous le soleil.

 

Pour finir cet article, je me suis demandé s’il existait une série adaptée aux gays, et alors que j’en discutais avec mon cousin, il m’a parlé de Heartstopper, une série adaptée d’une bande dessinée, et qui bénéficie à ce jour d’une bonne critique. Je ne peux pas en dire plus, je ne l’ai pas vue.

La série Sex Education, de qualité, aborde aussi le thème de l’homosexualité d’une façon intelligente, sans que ce soit le sujet principal.

Un de mes contacts sur Facebook, qui préfère rester anonyme, m’a également parlé de diverses productions audiovisuelles qui mettent en scène des femmes, et dont vous trouverez des liens en commentaires, vers les pages Wikipédia correspondantes

– Deux, un film de 2019 réalisé par Filippo Meneghetti, et qui met en scène une relation entre deux femmes, qui plus est septuagénaires.
– Carol, un film de 2015 réalisé par Todd Haynes, qui parle de la relation d’une vendeuse modeste avec une riche cliente.
– Ce contact m’a aussi parlé de la série The first lady, au sein de laquelle Gillian Anderson incarne Eleanor Roosevelt, qui aurait eu des relations lesbiennes. Je mets cette dernière information au conditionnel. Je n’ai pas vérifié, c’est la série qui le suggère, et que je n’ai pas vue.
– Enfin, dans un autre registre, a été évoqué le film The danish girl, un film de Tom Hooper sorti en 2015, dont je me souviens bien avoir vu la bande annonce. Je n’ai pas vu ce film non plus, mais lors du visionnage de ce trailer, la performance de l’acteur principal Eddie Redmayne m’avait marqué.
Le film retrace l’histoire de Lili Elbe, une artiste danoise connue pour avoir été la première personne à recourir à une opération de réassignation sexuelle.

 

Les liens :

 

– Page wikipedia de la série : https://fr.wikipedia.org/wiki/The_L_Word

– Page wikipedia du film « Deux » : https://fr.wikipedia.org/wiki/Deux_(film,_2019)

– Page wikipedia du film « Carol » : https://fr.wikipedia.org/wiki/Carol_(film)

– Page wikipedia du film « Danish girl » : https://fr.wikipedia.org/wiki/Danish_Girl_(film)

 

Notre histoire :

 

La série Maître et soumise, leur histoire est un double roman BDSM, raconté pour l’un du point de vue du maître, et pour l’autre du point de vue de la soumise. Elle se compose de 4 tomes dont 2 sont déjà parus :

 

Ma soumise, mon amour, Tome 1 (septembre 2022)
– version e-book : https://www.amazon.fr/dp/B0BDMWCYR6/
– version papier : https://www.amazon.fr/dp/2494242002/

 

Mon Maître, mon amour, Tome 1 (juin 2023)
– version e-book : https://www.amazon.fr/dp/B0C9H2GYK9/
– version papier : https://www.amazon.fr/dp/2494243009/

 

Ma soumise, mon amour, Tome 2 sortira en décembre 2023
Mon Maître, mon amour, Tome 2 sortira en juin 2024.

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