Lorsque je me suis mis en quête d’images pour illustrer cet article, je me suis dit que je pouvais proposer à mes contacts Facebook de participer, au lieu de prendre des images libres de droit et « sans âme » sur internet. Iubi m’a fait le plaisir de répondre à cette proposition.
Le BDSM, qu'est-ce que c'est ?
Vous pouvez lire l’article, ou le découvrir en version audio avec le lecteur ci-dessous. Il est également disponible en vidéo sur ma chaîne YouTube (lien dans le menu), et prochainement sur toutes les plates-formes de Podcast.
La page Wikipedia consacrée au BDSM en donne la définition suivante :
« Le sigle BDSM, pour « Bondage, Domination, Soumission, Sado-Masochisme », désigne un ensemble de pratiques sexuelles et contractuelles utilisant la douleur, la contrainte, l’humiliation érotique ou la mise en scène de divers fantasmes sexuels. Les pratiques sadomasochistes sont fondées sur un contrat entre deux parties (pôle dominant et pôle dominé). Le BDSM fait l’objet de pratiques très variées. »
De mon point de vue, ces quelques phrases donnent une vision très marginale de ce qu’est le BDSM.
Pas convaincu, j’ai cherché une autre définition. Et je suis tombé sur un article du Wiktionnaire. Il précise que le BDSM a pour étymologie » Bondage et Discipline, Domination et Soumission, et Masochisme. » Ce serait un ensemble de pratiques sexuelles ou non faisant intervenir le bondage, les punitions, le sadisme et le masochisme, ou encore la domination et la soumission.
Les autres recherches que j’ai pu faire montrent la même chose que ces deux résultats. Personne n’est vraiment d’accord sur la définition même de BDSM, même si ça tourne autour des mêmes mots. En revanche, dans l’imaginaire populaire, j’ai souvent constaté que ce terme est associé à des pratiques extrêmes, marginales, et souvent jugées violentes, dégradantes, sinon répréhensibles. En tout cas, ce n’est pas envisagé comme quelque chose de valorisant, surtout pour ceux qui ont le rôle de dominés.
Dans la définition de Wikipedia, la référence à un contrat signé entre les parties fait plus penser à des obligations légales, contraignantes. On l’imagine facilement en défaveur du dominé, comme si tout était fait pour contenter le dominant, et seulement lui.
Et ça se comprend aisément. Dominer, c’est exercer une emprise, exercer une supériorité physique ou morale, ou les deux. Et donc, être dominé, c’est forcément subir le pouvoir du dominant. Et en termes de pratiques sensuelles ou sexuelles, et en particulier dans un contexte amoureux, ça n’a pas l’air réjouissant.
Mais le BDSM, du moins dans l’esprit, ce n’est pas du tout ça. Et s’il y a une telle différence de perception entre la réalité et ce que les non-initiés imaginent, c’est surtout parce que les mots utilisés cultivent cette image controversée.
D’abord, le vocabulaire.
C’est quelque chose dont je parle dès le début du premier tome de Ma soumise, mon amour. Le vocabulaire employé par les adeptes du BDSM demande vraiment à être expliqué. En général, le sens des termes n’est pas celui qu’on leur prête habituellement.
Dans la vie de tous les jours, un dominant, c’est souvent quelqu’un qui exerce son emprise, son autorité sur quelqu’un d’autre. Cela peut être brutal et ceux qui ont ce type de personnalité en profitent parfois pour s’imposer sans considération pour les autres. Pour cette raison, les dominants sont parfois mal vus, et le net fourmille de conseils pour les déstabiliser, ou simplement pour ne pas se laisser dépasser. Mais parmi ces gens-là, il y a aussi des personnes responsables. Et à partir du moment où l’on aspire à avoir des responsabilités, à diriger, mieux vaut être un peu dominant, ça aide. Les dominants raisonnables font état de qualités morales, d’une expérience, ou d’une sagesse qui s’impose logiquement, sans préjudice pour qui que ce soit. Dans ce cas, c’est même souvent dans l’intérêt de tout le monde.
Dans le cadre BDSM, c’est un peu la même chose. Les dominants toxiques dans la vraie vie, risquent de l’être aussi dans ce contexte. Ce n’est pas le BDSM qui est à blâmer, mais ceux qui le pratiquent mal. Dans un cadre BDSM sain, un dominant est quelqu’un qui apprécie de jouer de son assurance, et d’en faire profiter quelqu’un qui y est sensible. S’il semble décider, il est surtout responsable de la sécurité de son ou sa partenaire, qui se livre.
Le dominé, s’il peut aimer se laisser faire, dans une certaine mesure et uniquement à l’intérieur de limites bien définies, c’est parce qu’il attend de celui qui maîtrise la situation qu’il respecte un minimum de règles. À commencer par se maîtriser lui-même.
Donc si une personne peut accepter de se faire frapper, évidemment avec retenue, ce n’est pas uniquement pour faire plaisir à son dominant, mais parce qu’il espère trouver dans cette stimulation une certaine excitation, sinon physique, du moins psychologique. Et c’est là qu’intervient un deuxième problème quand on parle de BDSM. La plupart des gens qui n’y connaissent rien auront tendance à penser que ça paraît idiot de rechercher du plaisir comme cela ! Et le fait est que comprendre ce qui attire les pratiquants n’est pas aisé.
Pourquoi est-ce compliqué d’apprécier ça, et pourquoi ce n’est pas fait pour tout le monde.
La sensualité qu’on y trouve n’est pas commune. Il ne s’agit pas simplement de faire l’amour, doucement, gentiment. Il s’agit de pratiques qu’il est difficile d’appréhender d’emblée, sans s’initier progressivement à des émotions qu’il serait difficile d’envisager sans préparation.
Pour essayer d’illustrer mon propos, je vais faire quelques parallèles qui, je l’espère, pourront éclairer ceux qui se posent des questions.
Tout le monde aime les pâtes dès la première fois qu’on en mange.
En revanche, pour les abats, pour les huîtres, ou pour les saveurs exotiques, c’est plus délicat.
De la même façon, la plupart des gens apprécient d’emblée la musique pop. C’est rythmé, gentiment agréable, entraînant voir entêtant, consensuel en quelque sorte. Ce n’est pas un hasard si ça donne des tubes planétaires. Quand on ne connaît que ça, si l’on passe à l’opéra sans préavis, c’est plus compliqué.
Eh bien c’est pareil pour le BDSM. Tout le monde aime le sexe, mais quand il s’agit de corser les choses, ça demande un peu de préparation, de discussion, d’échanges et d’ouverture d’esprit.
Cela dit, la plupart des pratiquants vous le diront. Quand on y a goûté, on a du mal à en revenir. Et c’est normal ! C’est un peu comme quand on découvre le champagne pour la première fois. Après ça, le vin blanc c’est toujours sympa. Mais bon, on a hâte que ce soit de nouveau Noël !
Cela dit, il y a des gens, selon leur sensibilité, qui préféreront toute leur vie les caresses douces, qui y trouveront une sensualité toujours renouvelée. Ou qui, pour pimenter un peu leurs ébats, n’auront pas besoin d’aller jusqu’à s’attacher ou se fouetter. Il y a aussi ceux qui n’oseront jamais, pour tout un tas de raisons qui peuvent être liées à leur morale, à leur vécu, ou à la vision du BDSM dans la société. Je les comprends d’autant plus qu’autrefois, ce genre de pratiques valaient, à ceux qui pratiquaient, d’être considérés comme des malades mentaux.
Le DSM, qui est le manuel de classification de références des psychiatres, et qui sert aux diagnostics des troubles mentaux, ne classe plus le BDSM comme un trouble depuis 2013 seulement. Et au niveau international, c’est toujours le cas ! Le sadomasochisme y est classé au même niveau que la pédophilie ! En conséquence, dans l’esprit des gens, le BDSM risque de rester mal vu encore longtemps.
Pour changer cela, il faut avant tout se demander ce qui plaît aux pratiquants, ou ce qu’on peut y trouver soi-même.
Qu’y a-t-il de plaisant dans le BDSM
C’est difficile à dire, parce que ce terme regroupe des pratiques très différentes, et qui plaisent pour des raisons également différentes d’une personne à une autre. Cet article n’a pas vocation à être exhaustif, il invite juste à la réflexion et à l’ouverture d’esprit. Je vais donc donner des pistes de réflexion qui n’engagent que moi. J’ajouterais que lorsque l’on parle de BDSM, il faut éviter de faire des généralités. Je vais donc parler de grandes tendances, mais il ne faut pas oublier que chacun est différent. Un coup de martinet peut avoir des millions d’effets différents, en fonction de la personne qui le reçoit, du moment, du lieu, de l’envie, de l’état d’esprit, des témoins éventuels, même si c’est toujours la même personne qui le donne.
Bien sûr, je parle d’un coup de martinet reçu par une personne qui y consent. Le consentement est au cœur de toutes les pratiques BDSM. J’allais préciser de toutes les pratiques BDSM saines, mais ce serait un pléonasme. S’il n’y a pas consentement, ce n’est pas du BDSM.
Le bondage
Quand on parle de bondage, on pense souvent au shibari, mais avec la démocratisation de ces pratiques, il ne s’agit plus seulement de ligotage. On peut s’y référer pour tout ce qui consiste, d’une façon ou d’une autre, à restreindre la liberté de mouvement, ou simplement faire sentir une contrainte. Le bondage peut donc englober toutes les pratiques qui utilisent des corsets, des combinaisons, des camisoles, mais aussi des cordes, des lanières, des ceintures, des harnais, des menottes, minerves, sacs d’enfermement, et tous les objets-accessoires qui vont permettre des suspensions par exemple.
La liste est longue, et elle dépend de l’usage qu’on fait de l’objet, plus que de l’objet lui-même. Vous pouvez faire du bondage avec un foulard par exemple. Utiliser des objets du quotidien permet d’ailleurs de leur associer une charge érotique qu’ils n’auraient pas eu sans cela.
Si vous liez les mains de votre femme avec votre cravate avant de profiter de la situation, la prochaine fois qu’elle vous verra l’enfiler pour aller au bureau, il y a des chances qu’elle la regarde autrement.
Il vaut mieux commencer comme cela d’ailleurs. Car prendre un accessoire anodin laisse le loisir d’un érotisme plus prononcé quand on passe à quelque chose qui a été acheté ou fabriqué expressément pour. Et puis les accessoires spécifiquement BDSM ont un autre défaut. Au début, quand on ne connaît pas, certains d’entre eux donnent l’impression qu’on va au carnaval. Et ce n’est pas très excitant.
Pourquoi est-ce que le bondage plaît ?
Je dirais que la contrainte peut être vécue de bien des façons. Se sentir attaché, c’est sentir qu’on s’occupe de vous, avec attention. Le bondage, ça ne se pratique pas comme un câlin vite fait, ça ne s’improvise pas. Ce n’est pas une embrassade à la va-vite, cela prend du temps, du temps pendant lequel s’installe une ambiance, pendant lequel chacun a le temps de prendre conscience de la situation, de goûter le ressenti, la présence de l’autre.
Il faut aussi préciser que la personne attachée n’est pas forcément dominée. Elle peut aimer cela pour le simple plaisir des émotions que ça lui procure, la sensation d’enveloppement. Être attaché, suivant la façon dont c’est fait, peut provoquer d’intenses sensations d’apaisement, l’impression d’être serré, comme dans les bras d’un être aimé, mais en mieux. Et, faut-il le dire, c’est une pratique qui n’a rien de sexuelle. Donc, quelque part, c’est moins invasif. Le bondage peut être une introduction à des pratiques sexuelles, mais pas forcément.
L’idée d’être attaché peut inquiéter, mais si vous avez un partenaire expérimenté ou simplement attentionné, cela peut au contraire renforcer l’impression que vous êtes parfaitement en confiance.
La discipline
La discipline est une des composantes importantes des relations BDSM.
La personne qui domine attend de l’autre qu’elle se conforme à ses demandes. Et, clairement, elle n’a pas l’intention de demander gentiment à chaque fois, au contraire.
C’est quelque chose qui peut faire peur, et là encore, il faut se poser les bonnes questions.
Lors d’un rapport sexuel classique, avec votre partenaire de confiance, avez-vous envie de demander ? Avez-vous envie qu’à chaque changement de position ou de pratique, vous lui demandiez si ça va, s’il est d’accord ?
Et croyez-vous que votre partenaire ait envie que votre moment intime soit pollué par ces demandes incessantes ?
Eh bien en BDSM, c’est pareil, avec quelques précisions. On discute beaucoup, on s’assure de ce qu’il est possible de faire avant. Avec le temps on se connaît bien, et l’on sait ce qu’on peut faire, sans avoir besoin de s’en assurer à chaque fois.
Certains vous diront que ce qu’ils veulent, c’est simplement que leurs limites soient respectées, et c’est tout. À partir du moment où c’est bien le cas, ils peuvent aimer qu’on les oblige à des pratiques qu’ils acceptent par avance, mais dont ils n’ont pas forcément envie sur le moment. Ce qu’ils aiment, c’est faire plaisir à leur partenaire dominant. Et puis il y a l’excitation qui est liée au fait d’obéir.
Il y a quelque chose de difficile à comprendre pour les non-initiés, auxquels s’adresse plus particulièrement cet article, c’est le plaisir que l’on peut prendre à se sentir humilié, érotiquement parlant. Car il ne s’agit jamais de vraies humiliations.
Pour essayer d’expliquer ces sensations, je vais me référer à mon expérience personnelle d’homme hétérosexuel.
En amour comme pour le sexe, certaines femmes aiment qu’on prenne les devants. Qu’on les entreprenne. J’imagine aisément que c’est rassurant de voir qu’elles séduisent, mais au-delà de ça, il y a aussi une forme d’abandon.
On peut interpréter ce comportement de bien des façons. Certains penseront qu’elles n’osent pas dire non, dans une certaine mesure bien sûr, et si elles sont un minimum attirées. D’autres fois, leur attitude peut refléter le fait qu’elles ont envie d’essayer, qu’elles sont curieuses, qu’elles laissent une chance à la chance.
Je dirais que pour le BDSM, c’est un peu pareil, sauf que c’est plus prononcé. Le dominant, par son attitude et ses attentes, fait résonner chez ces femmes, des pulsions plus sauvages, plus intimes, plus fortes. Le « Fais de moi ce que tu veux ! » peut alors aboutir à des envies de s’abandonner bien plus avancées que lors de jeux de séduction classiques. Et quand elles persévèrent, c’est que les sensations et l’excitation sont à la hauteur.
La domination et la soumission
Dans le cadre du BDSM, il s’agit de jeux de rôles plus ou moins aboutis. Et quand je dis aboutis, il ne s’agit pas des pratiques mises en œuvre.
Par exemple, si un homme aime être au-dessus et qu’il agrémente cette position de regards chargés de sous-entendus à sa partenaire, alors on est déjà en présence de jeux de domination.
Si une épouse se sent déjà excitée quand son mari lui indique quoi mettre comme sous-vêtements, et que cela lui procure la sensation agréable d’être soumise, alors tant mieux ! Personne ne peut savoir à quel point cela l’émoustille, et c’est peut-être tout aussi fort sinon plus que pour une soumise expérimentée, attachée au plafond, fouettée et entreprise de tous les côtés !
De mon point de vue, les pratiques importent peu, c’est le côté cérébral qui prime.
En revanche, avec le temps, l’intensité des émotions ressenties peut baisser si l’on ne se renouvelle pas. Cela peut amener à passer d’une relation vanille à quelque chose de plus corsé.
En explorant son corps, on découvre parfois des réactions qu’on ne soupçonnait pas. Les stimulations plus avancées, plus prononcées, peuvent avoir ces effets-là. Tout dépend de l’ouverture d’esprit qu’on a à ce moment-là, par rapport aux pratiques envisagées. C’est ce qui peut faire aller de l’avant.
Par exemple, la charge érotique d’un coup de cravache peut être très intense. Le simple fait de voir l’objet d’abord, de l’exhiber, puis le fait d’avoir à se mettre en position, de dénuder ses fesses, éventuellement, provoque déjà l’afflux de fantasmes qui sont vite exacerbés, surtout si cette situation a été bien amenée, en confiance, avec un partenaire qui vous en parle de temps en temps, juste pour vous émoustiller. La tension émotionnelle quand la badine est levée, qu’on l’entend siffler avant, la petite peur excitante, les frissons, font que votre partenaire pourrait être très excitée bien avant d’entendre le chant de la cravache sur ses fesses, et de les sentir rougir.
Cette mise en scène renforcera les émotions que la soumise ressentira quand les ondes provoquées par la cravache parcourront ses fesses, et viendront résonner dans son intimité. Après cela, l’affolement coupable de se sentir trempée comme jamais, au point d’être incapable de le cacher, viendront parachever ce moment magnifique.
Frissons garantis ! Comme ceux que ressent une certaine Amélie, dans mon roman.
Ce genre de première, que ce soit pour celui ou celle qui tient la cravache, ou pour celle ou celui qui la reçoit, laisse des souvenirs indélébiles et enrichit l’expérience de ceux qui tentent l’aventure.
Le BDSM, est-ce dangereux ?
Oui ! Et a plus d’un titre.
Déjà, pour reprendre l’exemple précédent de la cravache, si vous vous approchez de votre femme et que vous lui en collez un coup sans prévenir, alors qu’elle est en train de nettoyer le frigo, il y a des chances pour que vous vous retrouviez vous-même la tête dans le frigo, l’éponge à la main, alors qu’elle vous motivera avec l’instrument que vous teniez pourtant l’instant d’avant. Et vous ne l’aurez pas volé ! D’autant qu’elle risque d’en profiter pour vous expliquer que ça fait déjà deux fois que vous avez passé votre tour pour le ménage. Ce sera sa façon à elle de vous expliquer que, non, ça n’était pas excitant du tout !
Et c’est pareil si c’est à votre mari que vous faites ça, à moins que vous ne l’ayez fait avec une idée derrière la tête. Mais alors, ça a intérêt à se voir sur votre visage. Si tout se passe bien, il pourra comprendre l’allusion, vous prendre la cravache des mains et vous poursuivre avec dans toute la maison !
Tout cela pour expliquer que le premier des risques, c’est donc de s’essayer au BDSM en négligeant la communication franche qui va avec, la sécurité, et le consentement. Le consentement est indispensable, pour le BDSM en particulier. Vous ne pouvez pas partir du principe que ça risque de plaire, que ça va le faire à l’arrache, que votre partenaire va automatiquement être en phase avec vous par l’opération du Saint-esprit !
Le deuxième risque qui existe dans le BDSM, c’est ce que j’appelle le dérapage.
Dans le feu de l’action, du fait de l’excitation, on peut outrepasser des limites qu’on s’est pourtant fixées.
Il est indispensable de rester maître de soi !
Le troisième grand type de risque, c’est tout ce qui est lié à la sécurité des pratiques envisagées.
Il est important de se renseigner, de lire, de ne pas avoir un comportement d’amateur quand on envisage des pratiques potentiellement dangereuses.
Les menottes en métal ça peut faire très mal, et provoquer des blessures.
Un bondage mal maîtrisé, ça peut couper la circulation du sang, compresser les nerfs, engendrer des chutes, et suivant la position, provoquer des dommages irréversibles.
D’une façon générale, ne vous fiez pas à ce qui vous excite, mais à votre bon sens.
Un corps ne réagit pas de la même façon à 20 ans qu’à 50. On peut handicaper ou tuer quelqu’un efficacement en le laissant attaché les bras en l’air, même si c’est « seulement une heure »
On ne laisse jamais une personne attachée seule ! Peu importe ce que vous avez lu dans les romans ou dans des récits « dit » autobiographiques.
Et d’une façon générale, soyez bien conscient que vous êtes responsable de la sécurité des corps qui vous sont prêtés. Tant que vous n’êtes pas absolument certain que tout va bien se passer, et que vous avez de bonnes raisons de le penser, ne faites rien !
Enfin, si quelque chose s’est mal passé et que c’est votre faute, ayez l’élémentaire bon sens de vérifier que tout va bien, de faire tout le nécessaire si ce n’est pas le cas, et de présenter vos excuses, ce qui règle bien des situations tendues.
Cet article est maintenant terminé. Je voudrais tout de même rappeler qu’il n’avait pas vocation à être exhaustif. C’était seulement ma contribution pour expliquer ce qu’est le BDSM, en quoi il peut plaire, et pourquoi il ne faut pas le voir comme quelque chose de malsain.
– Page Wikipedia consacrée au BDSM : https://fr.wikipedia.org/wiki/Bondage_et_discipline,_domination_et_soumission,_sado-masochisme
– Article BDSM du Wiktionnaire : https://fr.wiktionary.org/wiki/BDSM
Mon livre : Ma soumise, mon amour, T1
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