Steve Haldeman

Cinquante nuances de Grey

Cinquante nuances de Grey

Vous pouvez lire l’article, ou le découvrir en version audio avec le lecteur ci-dessous. Il est également disponible en vidéo sur ma chaîne YouTube (lien dans le menu), et prochainement sur toutes les plates-formes de Podcast.

Cinquante nuances de Grey est un roman de E.L.James, dirigeante de production à la BBC et directrice de société, ainsi que romancière née en 1963 à Londres.

 

Le roman dont je vous parle est le premier tome d’une histoire complète en trois volumes, qui comporte aussi Cinquante nuances plus sombres et Cinquante nuances plus claires.
Cette histoire est, à la base, une fan-fiction basée sur l’univers de Twilight, une suite de romans de Stephenie Meyer.
Après avoir supprimé les références à cette œuvre, E.L. James publie ses écrits sur son site, avant de les auto-publier en impression à la demande en 2011, puis via l’éditeur Vintage Books en avril 2012.

 

L’histoire se concentre sur la rencontre de Christian Grey, un jeune milliardaire à qui tout réussit, qui est décrit comme grand amateur de BDSM, et Anastasia Steele, une jeune femme sans expérience de ces jeux, et sans expérience tout court, puisqu’elle n’a jamais eu de relation durable et qu’elle est vierge lors de leur première rencontre.
Le premier tome est narré du point de vue d’Anastasia, qui est irrésistiblement attirée par Grey. Elle raconte leur rencontre et comment il lui propose d’être sa soumise.

 

M’intéressant au BDSM depuis des années, l’existence de ce livre ne m’a pas échappée. Il faut dire qu’il s’est vendu, avec ses suites, à 150 millions d’exemplaires, et qu’il a été adapté au cinéma.
Ce roman, je viens seulement de le lire. Les nombreuses critiques négatives que j’avais entendues à son sujet ne m’avaient pas donné envie d’en parcourir les pages. Mais dans la mesure où c’est l’un des très rares, voire l’unique roman BDSM à avoir eu un tel succès, j’ai tout de même acheté ce premier tome.

Un succès paradoxal, et un espoir déçu.

Les critiques que j’ai lues et entendues sont bien résumées sur la page Wikipédia consacrée à l’ouvrage. J’en cite le passage en question, pour vous donner une idée :


 » L’accueil des critiques et des lecteurs va de mitigé à négatif. La plupart s’accorde sur l’absence de qualités littéraires du texte, et sur la grande faiblesse psychologique des personnages, qualifiés d’ectoplasmes par certains critiques. Certaines trouvent toutefois le livre plutôt agréable à lire. »

 

Un livre plutôt agréable à lire qui se vend à 150 millions d’exemplaires, c’est quand même étonnant ! Mais quand j’ai vu la déferlante médiatique qui a accompagné la sortie des tomes suivants, ainsi que l’exposition que leur ont offert les adaptations cinématographiques, je me suis dit que ça ne pouvait être que bénéfique pour moi.
En effet, j’avais commencé à écrire Ma soumise, mon amour en 2007 et l’avais envoyé aux éditeurs en 2011, l’année de la sortie de Cinquante nuances de Grey. Cette année-là, Franck Spengler, fondateur des Editions Blanche, m’a dit que les romans BDSM ne se vendaient plus, que ce n’était plus la mode.
Les années suivantes, voyant le succès du roman de E.L. James, j’ai eu l’impression que le vent avait tourné, et que la mode était revenue au BDSM. J’ai espéré que ça allait favoriser sa démocratisation. Après tout, les magasins ont vu leurs ventes de cravaches exploser à cette époque, ce qui n’augurait que du bon pour la sexualité des français, et leur désir de lire des histoires du même type.
J’ai donc recontacté Franck Spengler pour lui dire ce que j’en pensais.
C’est lui qui m’a expliqué que Cinquante nuances de Grey ne contenait pas de BDSM ou très peu, et que son contenu n’avait pas grand-chose de subversif, du moins pas à la hauteur de ce que j’avais écrit. Au contraire il pensait, et il le pense toujours à cette heure, que les temps sont plus pudibonds qu’il y a 20 ans. Par ailleurs, il m’a dit que le livre d’E.L. James était d’une qualité littéraire discutable.
À ce moment-là, son appréciation m’a confirmé que je n’avais pas envie de lire ce livre.

Quelques années de plus ont passé, et maintenant que je me suis lancé, avec mon épouse, dans l’aventure de l’autoédition, j’ai monté un site internet au sein duquel je rédige des articles à propos des livres qui m’ont inspiré, et des romans BDSM en particulier.
Sur ce thème, dans la catégorie d’articles Idées de lecture, j’ai déjà parlé de :


– Histoire d’O, de Pauline Réage,
– Le Bel échange, de Claudine Galéa,
– Soumise, de Salomé,
– Dolorosa soror, de Florence Dugas.
– et La jument, d’Esparbec, même s’il est moins BDSM que les précédents.


Même si je savais par avance que Cinquante nuances de Grey n’était pas de cette veine, il a eu un tel retentissement qu’il me paraissait incontournable de donner mon avis à son sujet.
Donc, le voici.

La qualité littéraire

Sans surprise, je n’ai pas été emballé par la prose de E.L. James. Et comme j’ai pris des notes en même temps que je lisais, je vous donne mes réactions à chaud.


– La première chose que j’ai remarquée, c’est cette tendance d’Anastasia, étudiante en littérature, à s’exprimer avec un vocabulaire pas très soutenu. Alors certes, ça peut arriver à tout le monde, mais dans un roman publié, on ne s’attend pas vraiment à tomber sur des « Bordel », des « foutre », et autres mots du même acabit, surtout avec une telle régularité. Ce langage familier a peut-être contribué à ce que certaines lectrices s’identifient mieux à l’héroïne, mais, personnellement, ça m’a rebuté.


– J’ai remarqué, à de nombreuses reprises, des constructions de phrases un peu lourdes, surtout au début du roman. Cela dit, j’avais entendu et lu tellement de critiques sur ce livre que je crois que j’ai fini par chercher les failles, par les guetter à toutes les pages. Aurais-je été aussi concentré dessus si je n’avais pas été influencé ? C’est possible.
Néanmoins, tout au long du livre, je suis tombé sur de nombreuses incises bancales, qui m’ont laissé, même après relecture, dans le doute. Parfois je n’ai pas été capable de savoir s’il s’agissait de complément de dialogue, ou si le personnage parlait encore. Et ça, ça m’est arrivé trop souvent, sans que j’aie besoin d’être attentif pour les détecter.


– Les réflexions en aparté, notamment, sont souvent lourdes, mal annoncées, trop longues et font perdre le fil de l’histoire.


– Certains sauts de lignes ne sont pas adaptés, et il arrive qu’on mette un certain temps à comprendre qu’un long moment s’est passé entre une phrase et la suivante. On se perd un peu dans les sauts temporels et les changements de lieux, même si c’est finalement un souci mineur.


– J’ai trouvé certaines comparaisons un peu lourdes, mais originales. Peut-être est-ce dû au fait que je lis rarement des romances à l’eau de rose. En particulier, j’ai trouvé sympathique qu’Anastasia discute avec sa conscience et sa déesse intérieure. Cela m’a fait sourire de temps à autre, j’ai trouvé ça mignon. Et puis au début, les échanges par mail avec Christian Grey sont plaisants, même si à la longue je les ai trouvés répétitifs. Par moments, ils les font passer pour des ados attardés. En même temps, quand on est amoureux, j’imagine qu’on est tous susceptibles de passer pour des ados attardés… Ils sont souvent décrits comme incapables de raccrocher, et ce serait mignon si Grey n’était pas censé avoir une attitude de dominant, donc potentiellement plus dans le contrôle de lui-même, comme c’est dit tout au long de l’histoire. Or ce n’est clairement pas le cas.


– J’ai été rebuté par l’omniprésence des noms de marques. Anastasia ne porte pas de baskets, mais des Converse, elle n’a pas un smartphone, mais un iPhone, pas un ordinateur mais un MacBook, ne boit pas du vin blanc, mais du Chablis, etc. La liste est longue. Je veux bien entendre que ce soit le choix fait par l’auteur pour montrer que Christian Grey est riche, mais ça ne se limite pas aux scènes qui le concernent. Ce livre est un véritable magazine publicitaire !

 

Cela dit, et en dépit de ces remarques essentiellement négatives, je dois dire que j’ai lu le livre facilement. Ce n’est pas un chef-d’œuvre, mais ce n’est pas non plus le torchon qu’on m’avait décrit. Et j’ai vite imaginé que cette qualité littéraire moyenne n’était pas la raison principale pour laquelle il avait été critiqué.


Petit ajout non négligeable : j’ai remarqué que tout le monde, dans ce bouquin, picole en permanence.

La psychologie des personnages

À partir de maintenant, je vais parler de certains passages du roman, alors si vous ne l’avez pas encore lu, c’est peut-être le moment de le faire avant de continuer cet article.

 

J’en étais à la page 60, sur plus de 600, quand j’ai commencé à me dire que la gentille Anastasia faisait nunuche. Le livre est truffé de ces clichés faciles qui la rendent un peu stupide. La pauvre fille donne l’impression d’être plus gauche que Simplet dans Blanche Neige.
La première fois qu’elle rencontre Christian Grey, alors qu’elle entre dans son bureau, elle trébuche et se retrouve à quatre pattes devant lui, cette position chargée de sous-entendus n’étant évidemment pas choisie au hasard. Le pauvre Christian ne s’en remettra pas, il va en rêver pendant toute l’histoire.
Quelques pages plus loin elle trébuche sur un trottoir, pour que le beau Grey la sauve opportunément.
Et puis elle parle en dormant. Et évidemment, dans ces moments-là, elle en raconte des tonnes ! Pourquoi s’embêter avec les vraisemblances ?
Outre cela, Ana s’extasie en permanence devant la beauté de Christian. À un moment, c’est juste parce qu’il s’est levé ! Au début c’est mignon, et puis à la longue ça m’a fait sourire, non pas parce que c’est drôle, mais parce que ça devient risible. Très vite, on se rend compte qu’on lit un roman du type Harlequin, à propos desquels j’ai déjà publié un article. Monsieur Grey a les yeux gris brûlants ! Et les réflexions d’Anastasia, en plus d’être assez mièvre, la font paraître moins adulte qu’elle ne l’est. Alors on sent bien que l’auteure est partie du principe que l’amour et la passion peuvent aboutir à des comportements où l’on perd un peu de contenance, mais en ce qui concerne mes attentes personnelles de lecteur, elle en a trop fait. J’avoue que la phrase « Comment peut-il être aussi beau sans que ce soit illégal » m’a fait refermer le livre… avant que je ne l’ouvre de nouveau pour pouvoir écrire cet article.

 

À côté de ça, être dans la tête d’Anastasia a un côté sympathique. Je dois dire que lorsqu’on lit ses réflexions intérieures, on sent qu’on a affaire à quelqu’un de normal, avec des réflexions abouties et saines, même si elles servent le fil de l’histoire. Par exemple, elle a une vision réaliste des jeunes femmes blondes qui servent apparemment de potiches à l’entrée du siège social du milliardaire.
Et puis c’est une jeune femme normale, en quelque sorte. Elle a des réflexions de son âge, avec une certaine sagesse. Compte tenu de son inexpérience et de sa jeunesse, il y a même des moments où j’ai clairement perçu des réflexions qui relevaient plus de la maturité de l’auteur que de son personnage.

 

De son côté, Christian Grey montre très vite qu’il est un maniaque du contrôle, Anastasia le dit souvent. C’est un manipulateur et ce type de comportement est potentiellement dangereux et destructeur dans une vraie relation BDSM. L’auteur le sait, elle le dénonce régulièrement par la bouche d’Anastasia. J’ai pu voir que cette attitude de control freak a été beaucoup critiqué par les pratiquants BDSM, notamment dans une vidéo de la chaîne YouTube CRU, dont j’ai déjà parlé.
Cela dit, et à côté de ça, on voit bien qu’il est tombé amoureux. Il est prévenant. Tellement que, très vite, on comprend que ce n’est pas un homme. C’est une caricature destinée à exciter les lectrices. Il est beau comme un dieu, il sait absolument tout faire, et en plus c’est un milliardaire qui est très occupé, mais qui ne passe pas tant de temps que ça à travailler !
Pour autant, ça plaît ! Ce roman n’est pas réaliste, et n’a pas à l’être, ce n’est pas son but.

Et le BDSM là-dedans ?

Avant d’être un roman BDSM, c’est avant tout une histoire d’amour. Et elle est bien amenée, tranquillement, en prenant son temps, puisque le premier baiser n’intervient qu’à la page 110. Franchement, c’est agréable de voir que l’auteur a pris son temps pour installer un contexte. Ce n’est pas une histoire dédiée uniquement à leur relation sexuelle. On voit des liens familiaux, un peu de quotidien, et ça fait ressortir le côté exceptionnel de la relation qui se profile. En cela, je comprends que ça ait plu aux femmes. Ce livre prend son temps, comme il faut le faire en amour. En quelque sorte, il y a une tension qui s’installe, un peu comme des préliminaires.
Je suis sensible au côté cru et réaliste des romans et récits BDSM que j’ai pu lire, d’autant que je n’y ai jamais vu de vulgarité. Mais pour une fois, un bouquin qui ne donne pas la sensation que l’on va avoir droit à une compilation de pratiques, ça change aussi.
Et pour ça, Cinquante nuances de Grey fait bien les choses. On est chaud quand les choses sérieuses commencent. On les attend depuis un moment !
Et voilà qu’arrive enfin la première scène de sexe, aux alentours de la page 150, après que la belle ait découvert la fameuse chambre rouge de la douleur.

 

Et là… comment dire… c’est gênant.

 

Alors qu’on vient de découvrir qu’Anastasia est vierge, l’auteur nous explique aussi qu’elle ne s’est jamais masturbée.Alors vierge à 21 ans, ce n’est pas aberrant. Mais présenter une jeune femme qui ne s’est jamais touchée et qui ne sait même pas comment il faut faire, c’est pas réaliste pour un sous. C’est d’ailleurs à ce moment-là que j’ai eu la confirmation du type d’œuvre auquel j’avais à faire. Cinquante nuances de Grey, ce n’est rien d’autre qu’un conte de fée moderne. Et tout ce que je vais lire par la suite va me le confirmer.
Parce que franchement, quand j’ai inventé le personnage de Charline, dans mon roman, j’avais peur qu’elle paraisse un peu trop effacée. Mais en fait il n’en est rien ! À côté d’Anastasia Steele, ma Charline, c’est une vraie furie perverse !
Tout le reste des scènes de sexe relève du roman à l’eau de rose, ou de la science-fiction, au choix.
Anastasia Steele a un orgasme quand Grey lui suce les seins. Elle a un orgasme en dormant. Elle a des orgasmes tout le temps en fait, et d’une force et à une vitesse qui défient l’imagination. Alors ce n’est pas étonnant que cette histoire fasse vibrer les femmes, mais bon…
Rose, qui l’a lu aussi, s’est montrée bien plus critique que moi concernant ces scènes. Le dépucelage idéal l’a laissée rêveuse et, ironique, elle a trouvé que Christian Grey était vraiment un champion du sexe.

 

Il y a une chose qui n’est pas mal dans ce roman, c’est que les personnages se protègent des MST. Ça change des histoires où cet aspect de la sexualité passe à la trappe.

 

En ce qui concerne le BDSM, franchement, passez votre chemin. Il n’y en a pas, ou quasiment pas.
En fait, il y en a dans la narration, notamment quand est abordé le passé de Christian avec son ex-maîtresse. Alors là, oui, rapidement, on parle de BDSM. Il s’est fait fouetter, sodomiser, et on comprend qu’il a vécu pendant quelques années une vraie relation de Maîtresse à soumis.
Mais entre Christian et Anastasia, il ne se passera rien de tout ça. En termes de pratiques BDSM, il va l’attacher une fois avec sa cravate, lui mettre une fessée, et à la fin il va lui annoncer : « Je vais te montrer jusqu’où ça peut aller », avant de lui mettre six coups de ceinture. C’est tout.
On comprend pourquoi ceux qui attendaient du BDSM se sont sentis floués !

En plus, même les scènes de sexe finissent par lasser. Elles sont communes, et même si elles sont suffisamment bien annoncées pour qu’on ait envie de les lire, elles ne sont pas très excitantes et elles se répètent de façon banale, sans imagination. Du moins en ce qui me concerne.

En fin de compte, on comprend assez vite que si Anastasia est attirée par Christian, et qu’elle est émoustillée par son assurance, elle n’a rien d’une soumise. Au contraire, elle se voit en sauveuse de son homme, qu’elle aimerait guérir de ce qu’il a vécu de brutal dans sa vie, et de son mal-être d’enfant adopté.

Un chef d’œuvre marketing

En dépit de tout ce que j’ai pu émettre comme critique jusqu’à présent, ce livre est une réussite à bien des égards.
D’abord, l’histoire est sympathique même si le livre souffre de défauts. Je n’ai pas passé un mauvais moment à le lire, mais il faut dire que je savais de quoi il s’agissait. Je n’avais donc pas d’attente exagérée. Pour autant, ce n’est pas ce genre d’histoire que je préfère et je n’ai pas l’intention de lire la suite.

Pour ceux qui s’attendaient à du BDSM un peu épicé, le roman a dû leur faire l’effet d’un joli paquet cadeau, vide à l’intérieur.
Mais en même temps il y avait des signes avant-coureurs. Le livre se vendait en supermarché, sur des palettes en tête de gondole, et le film n’a été interdit au cinéma qu’aux moins de 12 ans en France. Les audiences de son passage à la télé, dans une version censurée, ont, parait-il, fait un score très honorable auprès des enfants, ce qui confirme l’aspect « conte de fée moderne ». J’ai vu passer à la maison une jeune fille de 17 ans qui l’avait lu plusieurs fois, et qui avait mis des marque-pages à ses passages préférés.

L’une des plus grandes réussites de ce livre relève donc du marketing.


Le titre, d’abord, est original et bien trouvé.


L’histoire finit bien, et ça, dans les romances BDSM, c’est rare. C’est d’ailleurs l’une des caractéristiques qu’il partage avec le mien.


Anastasia n’est pas soumise. Et en faisant ce choix, E.L. James a profité habilement de son expérience des médias. Il y a fort à parier qu’elle savait parfaitement qu’une héroïne effacée et soumise aurait rebuté un grand nombre de personnes, qui ne se seraient pas reconnues dans ce personnage, alors même que l’idée de présenter un héros encanaillé était à même de les émoustiller. C’est donc bien joué de sa part.
Cela dit, ça imposait une stratégie marketing tendant à faire croire que le bouquin serait sulfureux. Il l’est, mais ça dépend pour qui, car ce terme recouvre des réalités évidemment très différentes d’une personne à l’autre. Il n’est pas sulfureux pour moi, et je comprends qu’il puisse être décevant pour tous ceux qui ont une ouverture d’esprit minimale ou un peu d’expérience. Mais pour toutes celles et ceux qui apprécient les amours fleur bleue, c’est probablement très émoustillant.

 

Les liens

 

– La page wikipedia dédiée au roman : https://fr.wikipedia.org/wiki/Cinquante_Nuances_de_Grey
– La page wikipédia dédiée à l’auteur : https://fr.wikipedia.org/wiki/E._L._James
– Les liens vers les autres articles que j’ai écrit, consacrés aux romans que j’ai cité : https://stevehaldeman.com/category/idees-de-lecture/
– Vidéo de la chaîne Youtube de CRU, qui critique 50 nuances de Grey : https://www.youtube.com/watch?v=d1z9BoWFSdo

 

Notre histoire :

 

La série Maître et soumise, leur histoire est un double roman BDSM, raconté pour l’un du point de vue du maître, et pour l’autre du point de vue de la soumise. Elle se compose de 4 tomes dont 2 sont déjà parus :

 

Ma soumise, mon amour, Tome 1 (septembre 2022)
– version e-book : https://www.amazon.fr/dp/B0BDMWCYR6/
– version papier : https://www.amazon.fr/dp/2494242002/

 

Mon Maître, mon amour, Tome 1 (juin 2023)
– version e-book : https://www.amazon.fr/dp/B0C9H2GYK9/
– version papier : https://www.amazon.fr/dp/2494243009/

 

Ma soumise, mon amour, Tome 2 sortira en décembre 2023
Mon Maître, mon amour, Tome 2 sortira en juin 2024.

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